[ soigner ]
Dans le hall de l’infirmerie, Angelika me montre au plafond les traces des anciennes cloisons qui découpaient le hall en sas et en petites pièces. L’espace avait été conçu de manière à ce que les infirmières puissent déposer à manger aux malades contagieux sans qu’il n’y ait aucun contact.
Avec la caserne d’isolement, l’infirmerie hébergeait les malades les plus lourds, les plus contagieux aussi.
Le dortoir est aujourd’hui devenu la salle de répétition de danse. Dix lits y étaient disposés, cinq face aux cinq autres. Attenante à cette salle – il faut passer derrière l’écran – une petite pièce avait été pensée pour le loisir et la détente des patients. Le monde extérieur, la végétation s’y déploient à travers une lignée de fenêtres panoramiques.